Le Doyen de l'université prive les étudiants...
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Le Doyen de l'université prive les étudiants...

Le festival littéraire «Traversées Mauritanides » a baissé ses rideaux le 19 décembre dernier. Les organisateurs et les invités venus de plusieurs pays, dont la France, le Maroc, la Tunisie, le Mali et le Sénégal, ont exprimé leur satisfaction à l’issue des activités. Seul hic, l’attitude incompréhensible du Doyen de la Faculté des Lettres qui à la dernière minute a déclaré ne pas disposer de place pour abriter la traditionnelle «Journée de l’Université». Cette journée s’adressait aux étudiants et leur permettait de rencontrer des écrivains célèbres, dont certains inscrits dans leur programme et permettait en même temps de nourrir le débat d’idées sur des thèmes d’intérêt national et parfois international. Il offrait aussi les services d’éminents professeurs, invités du festival d’offrir des cours pour les Master. Alors que depuis près de deux à trois mois, l’Université était bien au fait du programme de la 5ème édition du festival littéraire «Traversées Mauritanides », à laquelle elle avait exprimé sa totale adhésion, grande fut la surprise des organisateurs lorsque le Doyen fit savoir qu’il n’avait aucune salle disponible, alors que la rencontre d’une durée de 2 heures seulement était déjà dans une programmation largement diffusée. L’attitude du Doyen de la faculté des Lettres reste incompréhensible et pose beaucoup de questions, dont la moindre est la paradoxale contradiction du professeur d’université ennemi de la connaissance et réfractaire à la rectitude liée au respect des engagements pris. A moins que les raisons du refus soient liées au fait que la manifestation est francophone et touche plus une frange de la communauté étudiante qu’une autre ou parce que les organisateurs appartiennent à une certaine communauté, de plus en plus exposée à l’ostracisme et au racisme. Certains trouvent que le Doyen de la faculté des Lettres ferait ainsi partie de l’écrasante majorité de ceux parmi nos intellectuels qui aiment élaborer de belles théories sur l’unité nationale tout en étant ses plus redoutables fossoyeurs. MOMS Source : L’Authentique du 29 décembre 2014